Galerie Art Africain, tribal, premier

Collection art africain Anquetil, auteur de l'ouvrage "Les Mains du Monde " aux éditions Solar et "l'Afrique Noire" aux ed. Dessain et Tolra. , homme de théâtre devenu maître tisserand initié chez les Dogon, président des Métiers d'Art français. Version togolaise des Ibejdi des Yorubas, ces figurines de jumeaux sont dotés d'une patine d'usage ocre jaune veloutée.

Les Ewe, souvent confondus avec les Minas, constituent le groupe ethnique le plus important du Togo. On les retrouve également comme minorités au Ghana, Bénin, en Côte d'Ivoire et au Nigéria. Les Ewe considèrent la naissance de jumeaux appelés Venavi (ou ...

Collection d' art africain belge.
Fruit de la coopération entre le nganga, le sculpteur et le client, cette statuette africaine songye était chargée des éléments bishimba destinés à renforcer son action. Elle a été introduite au sommet de la tête de cet exemplaire, et des fragments de textile ont été noués autour de la sculpture.
Patine mate beige rosé, abrasions et fissures et manques.
Le fétiche Songye , sculpture magique Nkisi , nkishi (pl. mankishi ) , joue le rôle de médiateur entre dieux et hommes. Les exemplaires de grande taille sont la propriété collective de tout un village, les figures de taille plus modeste appartiennent à un individu ou une famille. Au XVIème siècle, les Songyes migrèrent de la région du Shaba pour s'établir au Kasaï , au ...

Collection art africain belge
Les masques africains des clans Chokwe, Luda, Luvale/Lwena, Luchazi et Mbunda sont nommés en Zambie des "makishi" ( sing. likishi). Ce nom vient de "kishi", concept Bantou qui évoque la manifestation d'un esprit ou d'un ancêtre. Ces agents d'ordre social, moral et spirituel, formant un panel de différents charactères, sociables, aggressifs, ou imprévisibles, incarnent en effet l'esprit d'un illustre ancêtre (masculin ou féminin), leur apparition se manifestant principalement lors des rites de la mukanda, dont la circoncision, au cours desquelles leur véritable identité doit rester cachée aux yeux des profanes.
Patine veloutée brun ocré, abrasions.
D'origine Lunda, les Lwena émigrèrent d'Angola vers le Zaïre au XIXe siècle, repoussés ...

Ex-collection art africain luxembourgeoise.
Ayant délaissé ses "abiku", abondantes parures à la fonction apotropaïque constitués généralement de ceintures perlées et colliers, cette figure masculine de jumeau " ere" (statues) se dresse sur d'amples pieds, ses larges pupilles percées nous fixant intensément.
Patine acajou satinée. Résidus granuleux, fendillements.
L’occurrence de gémellité chez les Yoruba est plus fréquente que partout ailleurs en Afrique Noire. Dans la langue du peuple Yoruba, ibeji signifie jumeau : ibi pour né et eji pour deux. Ils représentent la figure d'un jumeau décédé. Cet ibedji est alors traité comme l'aurait été l'enfant disparu. C'est la mère qui doit s'occuper de lui ; elle peut le laver et le nourrir régulièrement. Si elle meurt, ...

Collection art africain française J. Anquetil , président des Métiers d'Art français, comédien devenu maître tisserand ayant été initié chez les Dogon du Mali, et auteur de plusieurs ouvrages dont "Afrique, les Mains du Monde" aux Editions Solar.
Accompagnant les cérémonies du mukanda, ce masque offre de discrètes scarifications, des yeux non percés, et un menton proéminent. Patine lisse rouge, surface satinée.
Les masques des clans Chokwe, Luda, Luvale/Lwena, Luchazi et Mbunda sont nommés en Zambie des "makishi" ( sing. likishi). Ce nom vient de "kishi", concept Bantou qui ...

Ex-collection art africain française.
Evocation idéalisée d'une femme ou d'une sainte, ce type de masque africain aurait fait suite à l'arrivée des missionnaires blancs à la fin du XIXe. Le visage aux joues bombées, offrant des vestiges de pigments polychromes, offre des détails méticuleusement rendus. Patine d'usage écaillée. La base stable permet de se passer de socle.
Ces masques se produisaient lors de différentes traditions : investitures, funérailles, et rites contre la sorcellerie chez les différentes sociétés initiatiques. Dans la partie est de la région luba, d'importantes cérémonies ont lieu en hommage aux ancêtres du clan, chefs décédés, et à la nouvelle lune. Des offrandes sont alors accordées aux esprits de la nature, intermédiaires entre le groupe et les ...

Collection d' art africain française.
Arme de jet à motif anthropomorphe détaillé rappelant les sculptures deble des Senoufo. Ancienne patine mate, sombre et veloutée. Abrasions.
Principalement agriculteurs, le groupe Senoufo habite une région de savanes qui couvre le sud du Mali et du Burkina Faso, et le nord de la Côte d'Ivoire. Il englobe une cinquantaine de sous-ethnies. Les Senoufo parlent une langue voltaïque Gur, Gour, comme les Lobi et les Koulango. Vivant dans un quartier réservé, le sculpteur sénufo, dont la formation s'étendait sur sept années, commençait par la réalisation d'objets du quotidien, puis, peu à peu, arbordait des sculptures de taille de plus en plus importante. Des rituels initiatiques venaient compléter son apprentissage. Ref. : ...

Ex-collection d' art africain française.
Au sud-est du Nigeria, les sculptures africaines Igbo produites dans plusieurs régions, connues sous le nom d' alusi , ou agbara, sont ornées d'attributs aristocratiques plus ou moins élaborés. Elles incarnent un nombre considérable de divinités. Considérées comme la descendance de Chuku, ou Chukwu, ces statues constituent des intermédiaires auxquels des sacrifices tels que des noix de kola, de l'argent, du kaolin,sont octroyés dans le but de jouir de leurs faveurs.
Les sculpteurs s'avèrent être des hommes, mais les adeptes féminines contribuent bien souvent en parachevant l'oeuvre à l'aide de pigments colorés.
Coiffure et ornements tégumentaires indiquent en outre le rang social du personnage. Patine croûteuse érodée, ...

Ex-collection art africain française.
Les artistes contemporains d'Afrique du sud réalisent des poupées garnies d'une multitude de perles de verre. Touchantes et décoratives, ces oeuvres font alterner de surcroit divers éléments en métal et des coquillages, distinguant l'habileté et le sens créatif de leurs concepteurs.
Certains cauris et perles sont manquants.
Au cours du XIX siècle, des tribus s'unirent pour constituer le groupe nommé Zoulou, dont les chefs locaux, que dirige le roi, sont appelés iduma. Leur société est celle de guerriers organisés en classes d'âges. C'est en 1884 qu'ils furent annexés par les Anglais. Qualifiés dans la réalisation de parures, les Zulus travaillent le cuir, le métal et la céramique, en y adjoignant des plumes et des perles. Les ...

Ex-collection art africain française.
Ce masque africain légèrement concave dont la partie inférieure se divise en deux plans telle une large bouche forme sans doute une version peu commune des masques Mbole. Sa particularité réside dans ses paupières en biais, striées, mises en valeur par un arc sourcilier en haut-relief. Ce type de masque était conservé dans un panier de la loge appartenant à la société secrète ekanga . Patine tachetée. Hauteur sur socle : 45 cm.
La province du Lualaba comptait plusieurs ethnies proches disposant d'associations similaires. Les Mbole et les Yela sont connus pour leurs statues incarnant, selon D. Biebuck ,des pendus, nommées ofika . Le lilwa , association aux rites initiatiques dogmatiques avait pour coutume de juger et de ...

Ex-collection art africain française.
C'est au cours de la danse de l'Okuyi et des cultes dédiés aux ancêtres, pratiques rituelles partagées avec les Punu, qu'apparaissait ce type de masque traditionnel africain évoquant une jeune femme décédée. Le visage au doux modelé est exempt de scarifications. La présence de cornes serait probablement associée à un esprit de la brousse.
Au sein du groupe prénommé Shira ,les Lumbu Loumbu, Balumbu, d'origine Bantu et originaires du royaume Congo, se sont établis sur la partie côtière du Gabon, et en République Congo, dans l'Ogooue moyen. Ils conservent les ossements de leurs ancêtres dans des paniers reliquaires ornés de statuettes et autres objets de prestige.
Chez les Lumbu, le boyo est un équivalent local du mwiri : ...

Collection art africain française.
Centrée sur la vénération de ses dieux, ou orisà, la religion yoruba s'appuie sur des sculptures artistiques dotées de messages codés (aroko). Cette sculpture africaine de type yoruba, permettant la communication avec l'au-delà, pourrait incarner l'une des nombreuses déesses féminines, la déesse de la terre Onilé ("propriétaire de la Maison"), garante de la longévité, la paix, et des ressources, et liée à la puissante société Ogboni chez les Yoruba Egba et Ijebu. Elle pourrait symboliser également Orunmila , déesse de la divination. Destiné à trôner sur un autel, ce type d'objet était vénéré par les membres de la puissante société Ogboni, ou Osugbo, chargée de la justice.
Coiffure et ornements tégumentaires indiquent en outre le rang ...

Les sculptures primitives Lega dans l'art africain. En dépit d'un volume plane gravé de traits en faible relief, ce masque demeure puissamment expressif. Patine lisse satinée. Ce masque africain Lega indiquait le stade que son détenteur avait atteint au sein du Bwami, société d'apprentissage composée de différents grades,et que rejoignaient les épouses dont le conjoint avait accédé au troisième niveau, celui du ngandu . Hauteur totale sur socle : 25 cm.
Au sein des Léga, la société du Bwami ouverte aux hommes et aux femmes,organisait la vie sociale et politique. Il existait jusqu'à sept niveaux d'initiation, chacun associé à des emblèmes. Suite à leur exode d'Ouganda au cours du XVIIe siècle, les Lega se sont installés sur la rive ouest de la rivière Lualaba, en RDC. Appelés ...

Collection d' art africain belge.
Symbole de pouvoir, cette statuette africaine glorifie l'ancêtre et héros mythique fondateur de l'ethnie, Chibinda Ilunga. Les chefs avaient une fonction majeure dans les rites de propitiation destinés à la chasse et à la fécondité des femmes. Des applications huile de ricin et de décoctions végétales colorantes étaient généralement administrées sur la surface.
Cassure (bras et socle).

Paisiblement installés en Angola oriental jusqu'au XVIème siècle, les Chokwé ont ensuite été soumis à l'empire lunda dont ils ont hérité un nouveau système hiérarchique et la sacralité du pouvoir. Trois siècles plus tard, ils finirent par s'emparer de la capitale des Lunda affaiblis par des conflits internes, contribuant ainsi au ...

Collection d' art africain belge.
Figure africaine d'ancêtre de couleur miel, représentant une femme dépourvue de cou, les bras entourant un buste trapu. Le visage osseux porte un motif symbolique scarifié nommé kalunga chez les Chokwe.
Patine satinée, érosions au sommet.
D'origine Lunda, les Lwena émigrèrent d'Angola vers le Zaïre au XIXe siècle, repoussés par les Chokwe. Certains, les Lovale, trouvèrent refuge en Zambie. Ils se sont fait connaître pour leurs sculptures de couleur miel, incarnant des figures d'ancêtres et de chefs décédés, et leurs masques liés aux rites initiatiques de la mukanda . Paisiblement installés en Angola oriental jusqu'au XVIème siècle, les Chokwé ont ensuite été soumis à l'empire lunda dont ils ont hérité un nouveau système ...

Ex-collection d' art africain française, le nom du collectionneur sera communiqué à l'acquéreur.
Masque africain Pové, Vuvi, apparenté aux masques Tsogho incarnant l'ancêtre primordial. Divisée en zones de couleurs contrastées, cette oeuvre se distingue par ses lignes épurées.
Hauteur sur socle : 53 cm. Patine mate abrasée.
Support d'une puissance sacrée, le masque africain Pové, parmi la diversité des masques Okandé, Membé, des tribus du centre du Gabon, est sculpté par un initié à la veille des cérémonies rituelles. Il incarne l'ancêtre mythique primordial de la tribu, Muhunzu. Actuellement, il se manifeste lors de deuils de personnalités ou pour exercer une forme de justice pacificatrice. Etabli dans le bassin de l'Ogooué, le groupe Okandé de langue Membé, ...

Ex-collection d' art africain française, le nom du collectionneur sera communiqué à l'acquéreur.
Masque africain au front saillant et orbites profondes. Des entailles figurent les yeux et la bouche, le nez se projette en pointe, prolongé d' un aplat en losange englobant le menton. Le danseur est accoutré d'attributs censés lui conférer les qualités de certains animaux, tels que la panthère, la genette ou encore le singe. Il est muni de sceptres en poils de singe.
Les masques Pové et Nzambé-Kana des Tsogho se différencient grâce à des détails peu marqués. Patine mate érodée. Manques. Hauteur sur socle : 45 cm.
Les Aduma forment un groupe ethnique établi dans le centre du Gabon, dans une région montagneuse. Les Adouma , « hommes du fleuve » ou « maîtres piroguiers ...

Ex-collection d' art africain française.
Chez les Luluwa, Lulua, ou encore Béna Lulua, divers types de statues africaines présentant de multiples scarifications, glorifient les chefs locaux, la maternité, la fécondité et la figure féminine. Cette sculpture africaine dépend du culte Buanga bua cibola des Lulua afin de protéger les enfants et la femme enceinte. Le sujet dispose d' une hernie ombilicale, l'abdomen étant le centre du corps et "objet de toutes les sollicitudes" ( La puissance du sacré , M. Faïk-Nzuji ) Patine brun clair.
Fissures de dessication et érosions.
C'est dans le sud de la République Démocratique du Congo que se sont installés les Lulua , ou Béna Lulua ,en provenance d'Afrique occidentale. Leur structure sociale, fondée sur les castes, ...

Ex-collection d' art africain française.
Masque africain d'initiation au Bwami, censé indiquer l´acquisition d'une certaine sagesse et morale individuelle. Un visage taillé en coeur, cerné de petites alvéoles, est percé d'yeux obliques et d'une large bouche striée. Patine mate claire. Fissures de dessication, abrasions.
Au sein des Léga établis sur la rive ouest de la rivière Lualaba, en R.D.C., la société du Bwami ouverte aux hommes et aux femmes, organisait la vie sociale et politique. Il existait jusqu'à sept niveaux d'initiation, chacun associé à des emblèmes. Le rôle du chef, kindi, est tenu par le plus vieil homme du clan, qui doit être le plus haut gradé. Comme dans d'autres tribus de la forêt, les hommes chassent et défrichent tandis que les femmes cultivent ...

L' art africain figuratif se traduit en Côte d'Ivoire par des effigies d'ancêtres ou encore par des figures anthropomorphes incarnant un esprit de la nature. Campé sur des jambes puissantes, ce sujet porte de fines tresses rassemblées en coques et une barbe modelée au beurre de karité. Les traits quant à eux forment un rappel des visages masqués qui interviennent au cours des danses associées aux cultes traditionnels.  Patine hétérogène, incrustations granuleuses résiduelles.

Les Baoulé vivent dans le Sud Est de la Côte d'Ivoire. Ils font partie du groupe Akan. Au cours du XVIIIème siècle, uni sous une seule bannière, ce peuple akan fut, selon la légende, guidé par la reine Aba Pokou vers la région des mines d'or à l'Est de la Côte d'Ivoire pour s'y installer. L'unité des ...

Ex-collection d' art africain française.
Sculptée selon les usages traditionnels mbole, mais dont les volumes s'agencent en un subtil jeu de pleins et de vides, cette statue mbole offre un visage comme masqué, prolongé d'une longue coiffe. Patine bicolore semi-mate, légères fissures de dessication.

Les Mbole sont connus pour leurs statues incarnant, selon D. Biebuck ,des pendus, nommées ofika . Le lilwa , association aux rites initiatiques dogmatiques avait pour coutume de juger et de condamner à la pendaison les coupables d'infractions aux règles imposées. Ces infractions allaient du meurtre à l'adultère en passant par la rupture du secret encerclant le lilwa . Déshonorés, les corps de condamnés ne jouissaient d'aucune funérailles et étaient enterrés dans la ...